L’attention des professionnels de l’isolation doit donc se porter sur la prévention de tout risque d’incendie. Si les propriétés de déphasage de la ouate de cellulose en font un isolant thermique performant, les facteurs de mise en œuvre nécessitent un respect scrupuleux des règles de pose pour éliminer tout piège à chaleur.
Autrement dit, un espace suffisant doit être prévu entre l’isolant et toute source émettrice de chaleur pour éviter une accumulation calorique pouvant initier un incendie.
Et sous une toiture, ces sources caloriques ne manquent pas. Elles constituent autant de pièges à déjouer au moment du soufflage, comme l’a rappelé l’Agence Qualité Construction dans son guide des bonnes pratiques (conduits de fumée, hotte aspirante, moteur de VMC, luminaires encastrés).
Ces pièges peuvent être répertoriés et neutralisés grâce à des opérations préalables à la mise en œuvre qui reposent sur le respect des règles et le sérieux de l’entreprise.
Ces visites préalables revêtent une importance capitale au travers de l’Avis Technique en cours de validité :
« (…) il y a lieu pour l’entreprise de pose de :
- s’assurer auprès du Maitre d’Ouvrage de la conformité des installations électriques avant la pose de l’isolant,
- respecter les prescriptions prévues au dossier technique et dans le CPT 3693_V2 sur :
- la protection des spots encastrés dans le plafond,
- la distance minimale vis-à-vis des conduits de fumée. »
L’Auxiliaire insiste sur ces règles élémentaires de respect des écarts au feu et de protections pour les spots encastrés et les éléments électriques susceptibles de dégager de la chaleur.
Cette préoccupation doit être le modus operandi des poseurs. Elle est capitale si l’on souhaite éviter :
- Un transfert thermique à la ouate de cellulose qui peut s’enflammer,
- La formation d’un piège à calories dans l’isolant susceptible d’enflammer un appareil électrique ou des éléments combustibles sous-jacents.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter votre interlocuteur habituel à l’Auxiliaire.