Le BTP est particulièrement vulnérable aux problèmes d’impayés en raison de la complexité et de la durée des projets. Les entreprises du secteur, qu’il s’agisse de grands groupes ou de petites et moyennes entreprises, sont souvent confrontées à des retards de paiement ou à des créances non payées, certaines sources avançant que cela toucherait jusqu’à 98%, soit la quasi-totalité des structures.
Cette situation crée des tensions de trésorerie importantes, mettant en péril la stabilité financière des entreprises. Les PME, en particulier, sont les plus touchées, car elles disposent de marges de manœuvre financière plus limitées et sont moins capables d’absorber les chocs financiers.
Les retards de paiement dans le BTP peuvent être attribués à plusieurs facteurs. Tout d’abord, la nature même des projets de construction, qui sont souvent longs et complexes, implique de nombreux intervenants et des flux financiers importants. Les paiements peuvent être retardés en raison de désaccords sur la qualité des travaux, de modifications en cours de projet ou de difficultés financières des clients eux-mêmes. De plus, les entreprises du BTP travaillent souvent avec des sous-traitants et des fournisseurs, ce qui peut compliquer encore davantage la chaîne de paiement.